Dans l’histoire, la course entre la population et la production
alimentaire a déjà beaucoup inquiété. Le risque de pénurie alimentaire
est périodiquement évoqué lors des sommets de la FAO. Mais c’est surtout dès après la Seconde Guerre mondiale que les
interrogations ont été fortes. Malgré la révolution verte, il reste encore beaucoup
de populations pauvres ne disposant pas de terre.
La révolution verte pose deux grands
problèmes :
Problèmes
de l’environnement [modifier]
- Risques de changement climatique, avec des épisodes extrêmes
(sécheresses,
Intempéries plus fréquentes et plus intenses) ;
- Risques de perte de diversité biologique liés à la destruction irréversible de
milieux et d’espèces qui pourraient receler des ressources utiles ;
- Risques de pollution grave due aux agricultures périurbaines
utilisant intensivement les engrais
chimiques et les pesticides.
- Risques de salinisation des sols dût à l’irrigation, ce qui peut
entrainer la baisse des rendements, et même la stérilité des sols.
Problèmes
économiques [modifier]
- L’investissement massif de l’état dans la révolution verte a été remis en question
depuis la libéralisation de l’économie amorcée en 1991.
- La baisse des prix agricoles ainsi que celle des subventions
étatiques a ruiné bon nombre de paysans. Près de 300 millions d’Indiens
n’ont toujours pas les moyens suffisants afin d’acheter leur nourriture
quotidienne.
- On a retrouvé dans les magasins dans d’autres pays des produits
fabriqués en Inde qui pourtant étaient censés approvisionner les plus
démunis.
- L’usage d’OGM par les paysans pauvres conduit à une perte
de la diversité biologique et économique. Ces paysans n’ayant pas les
moyens de se procurer la semence, ainsi que les intrants qui vont avec,
se suicident. Depuis 20 ans que les semences OGM ont été introduites en
Inde, de nombreux suicides liés à cette vente ont été recensés.
Certaines études font état de 130 000 suicides depuis 1993, liés à
l’introduction des OGM, au surendettement des paysans et à leur
insolvabilité[2].