Merci M. Cabanel pour ce travail compilatoire sur cette date
fatidique du 21-12-12. N’étaient AV et vous-même, j’aurais probablement
zappé sur autre chose comme je l’ai régulièrement fait sur les autres
médias à propos de l’exploitation du filon de la peur irraisonnée de la
fin du monde en s’appuyant prétendument sur science et raison, le sujet
ne me passionnant pas outre mesure ik est vrai. Cela fait un peu peu complotiste de
le dire ainsi, mais je parie qu’en cherchant un peu, on devrait tomber
sur une industrie structurée et bien bien juteuse, pain béni pour les
récipiendaires en ces temps voués à la morosité économique.
En tout cas, bien content de me rendre compte en un article assez
succinct de l’essentiel de ce qui s’en est dit. J’ai bien aimé le lien http://www.211212.info/
Intéressante est la distinction que vous faites entre la fin du monde
et la fin d’un monde. A méditer plus en avant mais, à mon avis, en mode
introspectif, bien loin de la préoccupation que soulève l’article. Car,
en définitive, pour un businessman qui ne jure que par l’argent, un
dépôt de bilan n’est-il pas une fin du monde bien plus palpable que
toutes les dates en projection ? Quid d’un athlète boursouflé d’EPO
devant une rotule en miettes ? Ou un krach financier pour un pays comme
l’Islande ? Etc, etc... Le monde est émaillé depuis son origine de fins
plus épouvantables les unes que les autres, aussi bien à l’échelles des
personnes qu’à celles des collectivités ou des nations. J’ai omis à
dessein de parler de la fin la plus inéluctable qui soit : la mort
physique des individus qui est bel et bien l’écroulement d’un monde,
heureusement compensé par l’éclosion d’autres mondes.
Bien à vous M. Cabanel.
BMD