Il y a de nombreuses vérités dans cet article, notamment sur l’immobilier.
Mais il ne faudrait pas que ca serve de prétexte à défendre une politique économique trop libérale... car ne l’oublions pas : le but d’un investisseur, commerçant, entrepreneur... n’est pas forcément de fournir le meilleur produit au meilleur prix mais aussi simplement de se foutre un max de pognon dans les poches... ils ne sont pas philanthropes... (fournir le meilleur produit au meilleur prix est au mieux un des moyens permettant d’y parvenir, mais pas le seul : fournir un service hors de prix réservé à une élite en est un autre, par exemple... spécialité française).
par exemple, libéralisez totalement la construction de logements et vous allez voir
la tronche de votre cher Paris en quelques années !!!! heureusement quand
même qu’il y a des règles.
Une régulation, voire la préservation de certaines monopoles ou quasi monopoles publics, reste donc nécessaire pour éviter les excès et dérives dans les domaines les plus critiques (logement, alimentation, éducation...)... encore faut-il que cette régulation soit faite intelligemment et s’adapte continuellement aux évolutions de la société.... or l’adaptabilité n’est pas spécialement une qualité reconnue de notre secteur public.
Cela dit, je suis d’accord avec vous, dans certains domaines bien précis, une libéralisation des règles et des marchés serait très certainement bénéfique voire salvatrice...mais il ne faudrait pas en faire une généralité. On pourrait tout aussi bien rédiger un article qui, prenant d’autres exemples, arriverait à l’exacte conclusion du votre : certains domaines auraient bien besoin d’un sacré tour de vis coté régulation/règlementation... à commencer dans le domaine des investissements purement spéculatifs et donc non productifs (voire socialement et économiquement dévastateurs).