OUI UN PEU DE SERIEUX, MAIS DE LA PART DE L’AUTEUR !
Présenter ITER comme le seul espoir à long terme d’une production « propre » d’énergie ne peut que provoquer hilarité et compassion pour l’auteur.
Il devrait savoir qu’en 1970 le CEA annonçait l’aboutissement industriel d’un réacteur à fusion pour l’an 2000 ! Il semble y avoir un léger retard dans la réalisation dudit réacteur annoncé maintenant pour 2050 dans une hypothèse optimiste.
Il devrait savoir aussi qu’ ITER ne sera jamais un réacteur électrogène même en cas d’aboutissement favorable . Mais une simple étape d’un processus extraordinairement difficile.
Devrait savoir aussi et surtout que des physiciens comme Gilles de Gennes et bien d’autres qui ont été des pionniers de la fusion nucléaire, ont affirmé ne plus y croire.
Un trait d’humour résume bien l’état d’esprit de beaucoup de scientifiques et qui court les centres de recherche et est tout à fait révélateur des difficultés de l’entreprise :
« La fusion nucléaire sera éternellement l’énergie du futur »
ITER ce serait plutot une démonstration de l’exhibitionisme technologique et un formidable gachis d’intelligences et de ressources pour un résultat des plus aléatoire.
Quant à sa prétendue « propreté » , l’auteur semble ignorer qu’il produirait comme la fission une masse de déchets radioactifs.
Enfin, l’auteur se ridiculise lorsqu’il s’en prend à la filière éolienne. A l’en croire, il faudrait donc tenir pour de purs crétins inconscients la plupart des électriciens de la Planète qui ont installé, pour rien, plus de 130000 Mwe avec une croissance annuelle de plus de 30%
Négliger ce qui marche concrétement et compter sur des chimères, c’est la mentalité de notre auteur et sans doute le résultat de sa phobie délirante des écologistes.