Je ne suis pas d’accord.
Il y a toujours des écologistes pour promouvoir les nouvelles ampoules, les éoliennes, les panneaux solaires, etc. Mais on en trouve beaucoup aussi qui ont une position beaucoup plus réservée ou sceptique sur ces technos. En général, ce sont surtout les entreprises et les municipalités un peu timorées écologiquement qui privilégient ces solutions sur des solutions plus efficaces. Parce que, comme vous le soulignez, elles ne remettent pas en cause le modèle dominant.
Mais un nombre croissant d’écologistes s’opposent à la doctrine de la croissance, et s’ils ne sont pas toujours partisans de la décroissance, la plupart aspirent à un modèle qui nous libère des nuisances du capitalisme. Ce n’est pas pour rien que beaucoup considèrent que l’écologie ne peut être que de gauche.
Beaucoup d’entreprises et de partis de la ligne dominante axent leur programme environnemental sur le « développement durable ». Au contraire, beaucoup d’écologistes considèrent que cette notion est un prétexte pour ne rien changer, et Europe Ecologie, par exemple, n’emploie quasiment jamais ce terme.
Concernant l’agriculture biologique, elle pourrait aisément nourri bien plus que la population mondiale actuelle. Mais elle entre en compétition territoriale avec la production de viande, qui sollicite 70% des surfaces agricoles mondiales, et provoque une pollution et un gaspillage monstrueux. Nourrir tout le monde en bio nécessiterait de sacrifier le secteur si rentable de la viande, et ça, personne n’a les couilles de le faire. En conséquence, le bio reste rare, et comme tout ce qui est rare est cher...
J’espère avoir contribué à vous informer. J’ai été sommaire, mais je me ferais un plaisir de compléter le point qui vous intéressera.