Reproduction d’un communiqué de la Communauté d’agglomération de Saint Brieuc et de Ploufragan, transmis au CURC 22.
Pour le CURC 22
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Le président de la communauté
d’agglomération
de Saint-Brieuc et la municipalité de Ploufragan réagissent…
Dans une lettre du 18 mars
pour Saint-Brieuc,
dans la presse de ce 19 mars pour Ploufragan, ils réagissent à la
communication
parue sur le site du Curc, le 18 mars et diffusée préalablement par
messagerie
le 16 mars
http://www.centrale-ploufragan.org/spip.php?article147
C’est bien volontiers que
nous
publions l’intégralité de la lettre reçue, en pièce jointe et sur notre
site
internet (dès l’instant que le webmestre sera disponible). Le présent
échange a
le mérite de préciser les choses de façon à lever toute ambiguïté et
tout
malentendu et nous invitons à le faire circuler au même titre que le
précédent
message du 16 mars.
Il ne fait aucun doute que la
communauté
d’agglomération de Saint-Brieuc et les communes concernées, dont
Ploufragan au
premier chef, ont exprimé clairement, délibération à l’appui, leur
opposition
au projet GdF-Suez de centrale gaz-fuel de Ploufragan. Sur sollicitation
du
Curc, elles ont également participé au financement de l’expertise du
dossier
soumis à l’enquête publique et elles ont marqué leur volonté de
travailler à la
recherche de solutions alternatives à ce projet.
Il n’en reste pas moins que
le Président du
Conseil régional et la Vice-Présidente en charge de l’énergie ont en
revanche
persisté à défendre l’idée d’une centrale de pointe en Bretagne nord,
qu’ils
sont allés ensemble demander à Paris au printemps 2009. C’est ainsi
d’ailleurs
que M. LE DRIAN n’a pas répondu favorablement à la demande du président
de la
communauté d’agglomération de St-Brieuc de retirer des propositions du
B15 le
point 3 afférent. Il a d’ailleurs réaffirmé sa position dans la presse
écrite
et télévisuelle ces jours derniers.
Il n’est aucunement de notre
intention de
faire d’amalgame entre la position du Président du Conseil régional et
celle des collectivités locales.
Quant au site du Pré Rio, de
source
ministérielle il n’est plus visé par le nouveau projet. Si les velléités
d’en
modifier le classement (projeté) en zone humide sont abandonnées, nous
en
prenons acte avec la plus grande satisfaction.
L’ampleur des défis qui nous
attendent en
matière climatique et énergétique exigent des politiques résolues qui
supposent
à tout le moins une volonté sans faille de tous les acteurs et une
collaboration que nous continuons d’appeler de nos vœux.
Le Curc 22