@Corinne,
Belle confession de foi que je partage pour être de la même « cuvée » question âge. Oui, nous avons vécu dans l’insouciance. Pourquoi en aurait-il été autrement ? Je n’ai absolument aucun remord. J’ai vécu avec ce que la vie nous a donné à profusion et il n’y a eu personne avant très récemment (- de 20 ans) pour sonner la cloche de fin de la récréation. L’homme est un gaz parfait. Il remplit tous les espaces qu’on (=la nature) lui donne. C’est un prédateur de conception très sophistiqué. Nous avons un rôle à jouer comme n’importe quel autre animal. Nous avons un réseau de neurones plus avancé sous le chapeau. C’est la seule différence. Nous réagissons maintenant sous la pression des scientifiques qui remarquent que cela ne peut continuer de la sorte. Bon. On réagit donc après un temps mort toujours trop long, bien sûr.
Coincidence, j’ai écrit sur mon site « Papy, continue à boomer ». Par là, je voulais établir un lien entre les nouveaux et les anciens, qui existe même si certains veulent l’ignorer en se rejetant la patate chaude.
« Osons », comme tu dis, je suis un « fana » de ce genre de réflexion. J’ai toujours personnellement eu des envies d’avoir de l’« avance à l’allumage ».
Oui, encore une fois, le bonheur n’est pas de posséder. Une motivation essentielle pourrait être trouvée dans la volonté de créer, d’innover dans les outils de créations pour continuer la boucle. La nature et l’évolution de la vie travaillent dans le même sens. Nous allons plus vite, de l’évolution nous sommes souvent passer par la révolution, c’est toute la différence. Il ne faut limiter cette envie qu’avec réflexion en support et la séparation de ce qui est bon pour tous (=nature+animaux+hommes) et ce qui l’est uniquement pour sa petite personne. Ca peut se concilier dans un bénéfice commun mais il faut prendre ce recul.
Pourquoi les choses changent maintenant et qu’au lieu de toujours monter, on sent la pente devant nous dans l’autre sens ? Voilà la bonne question. L’élastique, entre ce que l’on veut payer pour les choses et ce que l’on veut toucher en fin de mois, se tend de plus en plus dans un particularisme très mal réfléchi. Vite un équilibre et tout reviendra dans l’ordre. C’est arithmétique. 