Mademoiselle Céleste,
affichant la profession de danseuse,
J’ai opté positivement pour Mademoiselle Céleste et non Madame car aucun gentilhomme digne de ce nom ne saurait corrompre le caractère sacré du mariage en s’associant avec une danseuse, si ce n’est courtisane ou pis encore. Ce qui n’enlève rien à l’honorabilité de ces dames, et donc à la vôtre, dont je ne refuse pas la fréquentation dés lors que certaines fantaisies me font décence et raison perdre.
Cela étant dit Mademoiselle Céleste, je vous rappelle que de par l’Ordre et la hiérarchie naturels voulus par Dieu et la Nature dans leur ineffable sagesse, il est fort peu approprié que votre genre fréquente ces lieux virtuels ou non, qui de par l’Ordre et la hiérarchie naturels sont réservés à la gente masculine : aux femmes les affaires de la Maison, aux hommes celles de la Raison.
Donc Mademoiselle Céleste, afin de vous permettre de préserver , si cela est encore possible, quelque vertu, je vous invite à quitter ces lieux, et si vous tenez tant à discuter, sachez que j’ai moi-même un cabinet où je reçois régulièrement et avec une impérieuse assiduité de jeunes demoiselles pour me livrer aux joies prodiguées par de légères discussions suivies de charnels entretiens, qui bien entendu sont suivis par de sincères actes de contrition et un tendre baiser sur le front soyeux de ma fidèle épouse.
Je vous invite donc, au 5 de la rue St Satyre, où le concierge Monsieur Da Silva, dont la catholique foi n’a d’égale en proportion que la moustache de sa tendre moitié, saura vous faire patienter dans l’antichambre de mon cabinet privé. Cependant, je me dois de vous informer que je ne pourrai vous honorer de ma présence et plus encore, les lundis, mercredis, vendredis et dimanches après la messe : ces soirées et après-midi étant réservées à mes visites autant hygiéniques qu’hebdomadaires, à la pension Madelon, située au 6bis de la rue Ste Cyprine, honorable institution qui sait satisfaire autant aux impérieux mouvements de la nature d’un gentilhomme de noble naissance autant qu’à ses fantaisies un peu moins naturelles.
En attendant, je vous invite à quitter séance tenante ce lieu qui ne convient point à votre genre ni aux manières d’une dame digne de ce nom, et cela même si celle-ci par son assidue fréquentation des cabarets ou par d’impudiques jarretelles contrevient aux bonnes mœurs.
14/01 01:05 - Brisefer
Monsieur Morice, Vous déconnez complètement. Vous m’attaquez alors que je n’ai (...)
22/03 08:48 - rocla (haddock)
22/03 08:31 - morice
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22/03 08:04 - rocla (haddock)
22/03 00:50 - bluerider
d’une manière générale, les SOE ont été bien négligés par les gardiens de la memoire en (...)
21/03 23:02 - brieli67
Hep Monsieur l’auteur ! L’alsace a déjà envahi la France ? le repère de (...)
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