Par
Fedaykin
(xxx.xxx.xxx.21)
22 mars 13:34
Si vous n’avez pas pu payer pour le
logement que vous occupez, alors vous avez mal choisi et il est normal
de vous mettre dehors, mais l’important c’est de pouvoir en retrouver un
autre facilement plus accessible.
« C’est que vous avez mal choisi »...
C’est vrai qu’avec le choix énorme d’appartements à des loyers dérisoires, faut être con pour « mal choisir » !
Et rien de plus facile que d’en retrouver « un autre plus facilement accessible » ; y a qu’à se baisser pour les ramasser !
On rappellera simplement au brave Fedaykin, que la part des loyers, pour les revenus de moins de 2.000€ par mois est d’au moins 35%.
On rappellera, également, les revenus moyens des français :
- Les individus
modestes : déciles 1 à 3 (30 % de la population). Ils ont un
niveau de vie mensuel inférieur à 1 100 euros (en 2006), soit un revenu
disponible du ménage inférieur à 1 500 euros pour un couple sans
enfant. La part des revenus d’activité et de remplacement est plus
faible que pour les autres catégories (environ la moitié du revenu
disponible). Les individus de cette catégorie perçoivent une part
importante de prestations sociales – 30 % de leur revenu disponible
(entre 40 % pour le 1er décile et 15 % pour le 3e). Les prestations
familiales représentent quant à elles entre 10 % et 20 %, et les minima
sociaux en moyenne 6 %. Cette partie de la population bénéficie de la
Prime pour l’emploi à hauteur de 1 % et ne paie pratiquement pas d’impôt
sur le revenu.
- La « classe
moyenne » : déciles 4 à 7 (40 % de la population). Les
personnes dans ce groupe ont un niveau de vie mensuel compris entre 1
100 et 1 700 euros soit un revenu disponible du ménage compris entre 1
700 et 2 400 euros pour un couple sans enfant. Les salaires représentent
une part plus importante du revenu disponible que pour la catégorie
précédente, près des trois quarts. Ils bénéficient très peu des
allocations logement et des minima sociaux, entre 0,1 % et 2 % selon le
décile considéré. Les impôts directs commencent à être significatifs
représentant entre 4 % et 8 %.
- Les individus
aisés : déciles 8 et 9 (20 % de la population). Les individus
de cette catégorie ont un niveau de vie mensuel compris entre 1 700 et 2
400 euros, soit un revenu du ménage compris entre 2 400 et 3 450 euros
pour un couple sans enfant. C’est pour eux que la part des salaires dans
le revenu disponible est la plus importante (plus de 80 %). La part des
prestations sociales est d’un peu plus de 2 %, avec majoritairement
des prestations familiales ; 10 % de leur revenu sont prélevés au titre
des impôts directs.
- Les hauts
revenus : 10ème décile. Ils ont un niveau de vie mensuel
supérieur à 2 400 euros, soit un revenu du ménage supérieur à 3 450
euros pour un couple sans enfant. Les revenus d’activité non-salariée de
cette tranche sont plus importants que pour les précédentes,
représentant près de 25 % du revenu disponible. Les revenus du capital
sont également sur-représentés. La redistribution joue à plein au profit
des plus modestes, les impôts payés représentant un quart de leur
revenu, pour des prestations perçues valant à peine plus de 1 %.
A part ça, on notera encore que la France compte 8 millions de personnes sous le seuil de pauvreté (880€ par mois), que 3,3 millions de personnes sont mal logées (Rapport Fondation Emmaus), et qu’il existe plus de 100.000 sdf.
Et tous ces couillons qui « choisissent mal » !
Allez, déhors !
Vous choisirez mieux la prochaine fois !