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Commentaire de François-Ferdinand De la Friche en Souche

sur Ces hommes qui « changent » pendant leur vie de couple


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Lorsque nous voulons être aimés, exigence qui ne saurait être que la plus grande des prétentions, nous nous avisons de cacher soigneusement nos défauts, non par vanité mais pour éviter à l’objet aimé la terrible souffrance engendrée par un bref mais triste aperçu de ce que nous cachons sous nos masques : faibles nous sommes, imparfaits tous sont ; alors celui ou celle qui aime voudrait apparaître comme parfait et immaculé ; et cela sans nulle vanité.


Mais le Temps n’a que peu d’égard pour nos fragiles et éphémères amours, et arrive toujours le moment où le masque tombe : ainsi sommes-nous condamnés à être toujours nus. Ô Eve que n’as-tu su résister au Serpent !    

 

Et si il y a bien une chose que l’Amour craint c’est le changement, bien plus que la destruction ; en cela tout amour véritable conduit  toujours à la cruelle idée de détruire l’objet de cet amour et ainsi le soustraire définitivement au jeu du changement ; car Amour entend toujours possession.

 

Quant à moi, si certains soupirent que leurs femmes leur furent enlevées, ma chère moitié elle demeure à mes côtés, alors je ne puis que soupirer que nul n’ait voulu me l’enlever, me condamnant ainsi à subir la pernicieuse régression autant morale qu’intellectuelle à laquelle tout mariage condamne le gentilhomme accompagné d’un être aussi simple que ne l’est la femme…quoi ? on peut pas déconner ?  smiley

 

 

 

 


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