Je vois, Chantecler, que vous gobez la politique sécuritaire et que vous vous complaisez dans les poncifs.
"Ces cas lourds sont essentiellement des cas de psychoses aigûes ou
chroniques c’est à dire de gens souffrant de délire, d’ hallucinations
qui leur imposeraient de commettre tel ou tel acte ,incendies, parfois
le meurtre , ce n’est pas rare...«
Qu’en savez-vous ? C’est rare justement. Ces gens sont internés dans des unités spéciales sécurisées. La population psychiatrique ordinaire est statistiquement moins délinquante que la moyenne nationale.
A vrai dire , ces gens sont surtout dangereux pour eux-mêmes, notamment par le suicide. Ils sont bien plus souvent victimes d’entourages indélicats ou brutaux que l’inverse, quand ils ne sont pas exploités financièrement. Arrêtez de regarder la télé. le silence des agneaux, c’est pour vous faire peur. La réalité est essentiellement très différente.
»J’ajoute que par définition , ces gens
ne sont pas conscients de leurs troubles...Même si derrière il y a
souvent une grande souffrance , plus ou moins enkystée .«
Ca veut rien dire »ces gens« . Il y a quasiment autant de cas différents que de malades.
»A l’extérieur des établissements psychiatriques , il me semble que c’est
le bon sens de les suivre«
Vous confondez suivi et traitement chimique. De nombreuses personnes en difficulté sont renvoyés chez elles après l’hôpital sans suivi, ni assistance, ou très peu. La seule aide, c’est l’ordonnance.
Parce qu’on a pas les moyens, l’institution se rattache à un traitement par camisole chimique pour pouvoir renvoyer rapidement des malades et libérer des lits. Le suivi psychologique est souvent absent ou très insuffisant. La psychiatrie de quartier manque de moyens et gère l’insuffisance.
»et de veiller à ce que les soins nécessaires
ne soient pas interrompus , ce qui peut avoir des conséquences graves de
rechute...«
Vous confondez encore soin et camisole chimique. Le non-traitement des patients les amènent à abuser des médicaments et à se chroniciser encore plus, ce qui entraine souvent une aggravation lente de leur état. Dans ce cadre la rechute est quasi obligatoire. Certains finissent par se contenter de leur pension et d’une vie marginale, alors qu’ils sont loin d’être irrécupérables. D’autres sombrent dans des dépressions profondes, sont encore plus abimés par des traitements lourds, et finissent par le suicide ou par succomber à un état physique très dégradé.
J’ai connu deux personnes traitées médicalement et pensionnées, qui ont fini par se suicider avec leurs médicaments.
Les médicaments n’ont jamais soigné une maladie psychologique, ce sont des anesthésiants. il y a toute une part de la population, avide de pilules miracles, qui gobent la propagande du soin par médicament. Ca leur permet d’éviter de se poser des questions sur le fond des problèmes de santé, mais ca ne rime à rien.
»La psychiatrie n’est pas une discussion pour profanes qui mélangeraient les abus totalitaristes ,les vagues troubles névrotiques , du caractère.ou existentiels et la véritable folie qui par définition est déniée ."
Vous êtes vous-même un profane assez lamentable. La folie est un terme générique qui ne veut rien dire. Il existe toute sorte de cas et de niveau de maladie et de niveau de conscience chez les malades.
"On ne peut pas faire de démagogie avec ces notions.Par contre il est toujours possible d’humaniser davantage les prises en charge.«
Qu’est-ce que vous savez de la réalité des prises en charge ? L’auteur a raison de faire un parallèle avec la psychiatrie soviétique. Si on n’en est pas là, la psychiatrie, en France en tout cas (je parle de ce que je connais), a de plus en plus le rôle de »prendre en charge« les personnes à problèmes, non pour les soigner, mais pour les faire tenir tranquille et les parquer dans un coin, faute de les soigner. Une usine à camisole chimique pour »traiter" les inadaptés à notre société impitoyable de compétition. Et les dérives à beaucoup de niveau sont nombreuses.
Le traitement Psychiatrique aujourd’hui, comme les prisons-poubelles, est un chancre de notre société malade, parce qu’on gère l’inacceptable sans vouloir y apporter de solution. Arrêtez de gober les conneries-alibis de politiques qui n’ont qu’un objectif : maintenir le couvercle sur la marmite tout en réduisant les budgets.
26/03 00:00 - L. D. T.
Je suis psychologue et j’aimerais juste vous sortir du jugement que vous faites de toute (...)
25/03 17:47 - Bélial
Rien à voir, regardez le monde qui nous entoure, c’est l’espoir qui (...)
25/03 17:45 - Bélial
Je demande du respect pour tous nos disparus et toutes ces vies gâchées.
25/03 14:08 - unpetitcoucou
@ chantecler Les mensonges éhontés que vous venez proférer ici avec une insistance remarquable (...)
25/03 13:33 - unpetitcoucou
Enormément d’affaire relevant d’abord de la justice se règlent en psychiatrie où la (...)
25/03 12:50 - unpetitcoucou
@ curieux Ces médicaments ne sont pas des placebos, ils sont DANGEREUX et comptent parmi les (...)
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