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Commentaire de Philou017

sur Psychiatrie et nazisme contemporains


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Philou017 Philou017 24 mars 2010 12:52

Je remet ici l’apparté que j’avais fait hier sur les « troubles bipolaires », concept manipulatoire visant à valider la consommation massive de médicaments destinée aux gens à problème.

Je voudrais m’attarder sur l’imbécilité profonde et la supercherie des « troubles bipolaires », concept remis au goût du jour assez récemment en psychiatrie.
Définition sur wikipédia :
«  »Ce trouble est caractérisé par la fluctuation anormale de l’humeur, qui oscille entre des périodes d’excitation marquée (manie) et de mélancolie profonde (dépression), entrecoupées de périodes de stabilité."

Le trouble bipolaire fait partie, parait-il des troubles de l’humeur (toujours wikipédia) :
"En psychologie, l’humeur est l’état thymique originel régissant les émotions et l’affectif. Thymie est un synonyme d’humeur propre à la psychologie, l’étymologie de ce mot vient du grec thumos qui signifie siège des passions. Dans le langage courant l’humeur a plutôt pour synonyme le terme tempérament. Le terme humeur est banalement usité pour évoquer une disposition affective ou émotionnelle comme la tristesse ou la joie."

Bref, les troubles bipolaires définissent des états plutôt euphoriques, où au contraire plutôt dépressifs. Autant dire que ca ne veut strictement rien dire, tout le monde est passé par ces états, maladie psychologique ou non. Ils sont le signe d’un malaise de la personne plus ou moins profond.

Cette notion ne décrit donc rien de spécial, n’apprend rien, ne constitue aucune nouveauté. Pourtant elle connait un vrai succes dans certains cercles psychiatriques.

Il s’agit d’une supercherie pour justifier la politique tout-médicament de la majorité du monde psychiatrique. Cette notion dénature et éloigne la notion de maladie psychologique et propose la notion générique de troubles.
Si vous êtes malades, c’est pas parce que vous avez un problème psychologique profond à régler, mais c’est que vous avez des « troubles », notion vague et indistincte. La maladie n’étant pas définie, il devient bien plus légitime légitime de soigner la personne avec des médicaments.
Si on parlait d’un problème psychologique ou d’une maladie bien définie, cela entrainerait logiquement une perspective de soins et d’une thérapie appropriée. Là, on évacue la problématique, pour la ramener au niveau de troubles, affection légère et plutôt ressentie par les gens comme de type biologique, ce qui introduit facilement l’acceptation du traitement médicamenteux.

Pourtant, ceux qui connaissent le problème savent que les médicaments ne soignent rien sur le fond, que ce sont des béquilles chimiques, qui peuvent avoir une certaine utilité dans un premier temps, mais nécessitent une prise en charge psychologique adaptée pour obtenir de vrais résultats.

C’est donc une approche qui tend à transformer le traitement psychologique en une approche purement technique (troubles ==> médicament adapté), qui évite à certains médecins (souvent incapables) de mettre les mains dans le camboui psychologique, mais qui a aussi l’avantage d’encourager l’enrichissement considérable de l’industrie pharmaceutique ( et de certains de ces médecins).

Bel exemple de manipulation imbécile à destination des masses.

Voir sur la dérive psychiatrique (et généralement de la médecine) le récit de Sandrine Bonnaire :

http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/bonnaire-contre-les-psychiatres-35281


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