Enormément d’affaire relevant d’abord de la justice se règlent en psychiatrie où la victime est « neutralisée » : assommée de neuroleptiques, incapacitée pour plusieurs longs mois quand sa mémoire n’est pas définitivement atteinte, et de toute façon définitivement discréditée par tous les faux produits par les psychiatres pour justifier son internement, son passage par la case psychiatrie a pour effet de l’exclure à vie de toute vie normale, de tout tissu social ou relationnel normal, et naturellement, de la supprimer littéralement en tant que victime.
Plus de victimes, plus de coupables non plus, ceux-ci peuvent continuer à festoyer et ripailler en toute tranquillité.
Les personnels hospitaliers des services de psychiatrie adhèrent pratiquement tous à cette politique : porter plainte contre un patron, c’est mal, porter plainte pour viol, c’est mal, refuser de céder son héritage à qui le convoite sans pouvoir légalement y prétendre alors qu’il en aurait bien besoin pour développer ses affaires, c’est mal, etc... Le droit, les lois de la République choquant leur sens moral, ils se font un devoir de remettre les choses à l’endroit, pour le bien de tous, s’entend, et d’abord celui de criminels et de délinquants. Ils ont parfaitement conscience de produire des faux à longueur de journée, mais ils le font « pour la bonne cause ». Quant aux soins qu’ils prodiguent aux « mauvais » sujets qui les « obligent » à sévir par leur comportements « inadaptés » ou « scandaleux », ils ne sont que violences et maltraitances de tous ordres, ce sont de « bonnes corrections », « bien méritées ».