Pour ceux qui n’apprécie pas la cigarette on en revient au même problème. Donc clairement, je n’apprécierait pas du tout que vous fumiez une cigarette électronique dans le wagon, le restaurant ou le bureau de poste où je suis.
Je trouve cette réaction surprenante, puisque la « fumée » de la cigarette électronique n’est pas de la fumée, mais de la vapeur (pas de la vapeur d’eau, c’est de la vapeur de propylène glycol, comme le brouillard de scène) dont l’odeur est très légère et sans ressemblance avec une odeur de fumée (intensité et type d’odeur comme si quelqu’un vient de manger un bonbon ou un caramel). La vapeur se dissipe presque instantanément, il n’y a aucun désagrément et aucun tabagisme passif. 98% de la nicotine inhalée (dans le cas d’une utilisation de e-liquide nicotinisé) sont retenus dans les poumons de l’utilisateur. Les 2 % restants dans la vapeur recrachée - même si on veut se persuader que de telles traces comparables aux teneurs en nicotine de divers légumes largement répandus puissent avoir une quelconque toxicité - ne voyagent pas loin (une trentaine de cm).
Pour l’utilisateur de la e-cigarette, les sensations d’avaler et souffler ce qui ressemble à de la fumée sont aussi agréables que de fumer. Pour les autres personnes dans la pièce, c’est comme s’il suçait un bonbon. C’est le meilleur compromis trouvé jusqu’à présent pour satisfaire tout le monde.