Pour lire quelque chose d’intéressant sur les compétences et la façon de les ignorer dans les organisations modernes du capitalisme, j’ai apprécié les livres de
Richard Sennett, récemment (« Ce que sait la Main », et « la culture du nouveau capitalisme »).
On y retrouve en effet que les choses principales dans le fonctionnement des organisations peuvent être la loyauté et la fierté, l’accumulation d’expérience, toutes choses qu’il est aisé de ne pas chiffrer, (si seulement on a pensé qu’il fallait aller y voir),et donc d’ignorer tout simplement.
Sinon, le concept de « grammatisation » est un peu plus général que celui quelquefois court de « domination du chiffre sur tout le reste » me semble-t-il (Deleuze, Stiegler) : C’est simplement l’influence de la structure du support de mémoire (via le langage , écrit notamment) sur tout le reste. Une fois qu’on vous ’apprend’ une langue avec sujet-verbe-complément dans cet ordre, énormément de chose vont en subir l’influence, et chaque message se trouve in fine mis en coupe par cette organisation pré-existante...
Il serait intéressant pour un sociologue aujourd’hui de voir combien de temps un indicateur chiffré reste inchangé dans son mécanisme de formation (comment on le calcule). Probablement ce n’est même pas assez stable pour espérer s’en servir dans des réformes aux échelles de temps de l’économie (> 6 mois). (Maya Beauvallet a par exemple montré les adaptations aux stratégie d’indicateurs en entreprise).
Enfin, lire l’interview de Jorion où il rappelle sa biographie : dans ses débuts d’anthropologue, al fomration du prix des ...poissons en Bretagne, qui refuse d’obéir à la loi de l’offre et de la demande, et obéit beaucoup mieux au modèle d’un certain ... Aristote, (peu contesté jusqu’à la renaissance), et qui donne plus de part au social dans la fixation du prix (Déjà la Rolex ...).