JohnJohn,
vous savez que vous m’avez convaincu que la « torture mentale » que l’on fait subir aux sujets est bien la principale critique que l’on peut faire à ce documentaire. Mais vous allez loin en disant qu’il est « infiniment plus violent ». Les candidats sont encadrés en on leur dit immédiatement après le jeu de quoi il en retourne.
Comme le dit Philou, la mise en situation est telle que n’importe quel show télé. Et cette mise en situation est suffisante pour instrumentaliser les candidats au quart d’heure de gloire, et ceci dans n’importe quel jeu télévisé ! Un quidam passant à la télévision est happé par cette ambiance, il ne devient qu’un objet dans les mains de l’animateur qui peut se permettre de le vanner vulgairement, voire de le pousser dans ces plus abjectes tendances dans un jeu comme le maillon faible.
Votre argumentation se base sur l’absence préalable de consentement de la part des sujets. Mais est ce que le consentement des participants à un loft, une ile à partouze ou à un parcourt du combattant est suffisant pour dédouaner les producteurs et les téléspectateurs ?
Vous dites infiniment plus violent, mais savez vous qu’il y a eu des morts au survivor US ? Bah, les candidats étaient d’accord... Avez vous entendu parlé de cette émission en Espagne ou l’on a présenté à une femme, et à son insu un ancien prétendant, qu’elle a éconduit pendant l’émission ? N’est ce pas de la torture mentale ? Cette femme a été assassiné quelques heures après l’enregistrement du show par ce prétendant...
« Le jeu de la mort » a certes un effet violent sur les sujets, et sur nous téléspectateurs du docu, mais cela fait une dizaine d’années que la télé a dérapé, et je crois que c’est ce que veut nous montrer Christophe Nick.