Bien sûr, on peut évoquer l’équilibre de Nash... et nous n’allons pas tarder à nous répéter. « franc » m’aide à perfectionner mon analyse. Sa façon de trouver que la laïcité est écrite de puis longtemps par les religieux de la religion catholique m’amène à penser que ce que je vois comme une trahison de la laïcité républicaine est une sorte de cheval de Troie de la religion catholique ; elle aurait réussi un coups pervers, admis même pas les non-catholiques, d’instrumentaliser la laïcité de l’Etat républicain (laïcité exclusivement étatique et républicaine) dans son combat millénaire contre l’Islam.
« franc » développe assez naïvement une « thèse » qui n’a peut-être pas cet objectif, mais qui peut avoir ce résultat.
Il écrit : « le catholicisme est la seule religion qui se constitue en une eglise hiérarchique rationellement organisée et dont la doctrine aussi bien théologique que sociale est la plus conforme aux préceptes de la Raison » s’il veut y croire, je vois bien que je ne peux pas l’en empêcher, mais ce n’est pas Raisonnable, dans le sens qu’il a l’air de donner au mot « raison » (d’où la majuscule).
Retour à l’équilibre de Nash : ce n’est pas ce genre de croyance, même asséné avec force qui peut contredire ou débattre du fait que la laïcité est un trait de l’Etat et exclusivement de l’Etat.
Arrêtons-là.
La contribution involontaire de « franc » à mon analyse me donne du grain à moudre pour un certain temps.