la plainte de Paul Quilès et Marie-Noëlle Lienemann aura au moins le mérite de faire la lumière sur ce que je dis depuis le début. En effet, de deux choses l’une :
- ou bien les questionneurs étaient au courant, et tout ça était scénarisé ;
- ou bien les questionneurs ne savaient pas que les tortures étaient bidons, et dans ce cas, ce sont eux qui étaient torturés, et cela justifie la plainte déposée.
Dans le premier cas, cela me paraît assez clair que tous ceux ont cru pouvoir exploiter cette émission pour humilier le peuple ne l’admettront jamais.
Dans le second cas, il me paraît tout aussi clair que les cobayes, à savoir, les questionneurs auraient été des individus très particuliers, pour ne pas dire débiles : en effet, qui peut accepter de mimer un jeu dans lequel le meilleur - un million d’euros - est virtuel, et le pire - les tortures - est réel ? On teste quoi ? On teste qui ? Partant de là, il est impossible de généraliser un tel comportement, et, bis répetita, « tous ceux qui veulent exploiter cette émission pour humilier le peuple ne l’admettront jamais »
Ceux-là qui ont cru avec cette « expérience », pouvoir humilier ceux qu’ils veulent dominer sont condamnés à demeurer dans l’obscurantisme et à recourir aux attaques ad hominem pour tenter de faire taire les intervenants qui les humilient. La bêtise n’est pas du coté du peuple mais du coté des thuriféraires et autres larbins du pouvoir.