La Savoie a bénéficié d’un plébiscite de « réunion » sous LN, l’autre....
IN http://www.memo.fr/article.asp?ID=PAY_FRA_2RE_004
Une politique extérieure de grande puissance
L’Empire avait promis la paix, et il relance la France dans une politique extérieure ambitieuse, recourant à plusieurs reprises à l’engagement armé. Napoléon III veut à la fois défendre de grands principes, comme celui des nationalités, et faire retrouver au pays son rang en Europe. Il engage la France dans la guerre de Crimée (1854-1855) et tire prestige du traité de Paris (1856), qui garantit l’intégrité de l’Empire ottoman contre les ambitions russes. La politique de soutien aux unités nationales européennes est, en revanche, bien plus cohérente et aboutie. Préparé par une entrevue avec Cavour (à Plombières en juillet 1858), l’engagement de la France contre l’Autriche, en avril 1859, et les victoires de Solferino et de Magenta permettent à l’Italie de réaliser la première phase de son unité autour du royaume de Piémont. Prix de cette aide, Nice et la Savoie sont rattachées à la France après plébiscite.
Mais Napoléon III empêchera les patriotes italiens de prendre Rome pour en faire leur capitale. De même, il aidera à conclure l’alliance italo-prussienne en vue de la guerre contre l’Autriche, en 1866, mais il ne saura pas empêcher la montée d’un nouvel antagonisme franco-allemand ni réformer à temps l’armée française en vue de l’affrontement. L’entreprise la plus mystérieuse du règne demeure incontestablement l’expédition du Mexique (1862-1867). Ses motivations immédiates sont commerciales, mais il faut aussi prendre en compte les idées saint-simoniennes sur les ressources du sous-sol mexicain et le rêve géopolitique d’un « Empire latin », faisant pendant à la puissance des Etats-Unis. En tout cas, sous la pression de ces mêmes Etats-Unis, les troupes du général Bazaine évacuent le pays, sans avoir gagné la guerre d’usure que leur livraient les hommes du président Juárez, et abandonnent à son sort l’empereur Maximilien d’Autriche, qui est fusillé à Querétaro en juin 1867.
L’Alsace_Lorraine au sortir de WWI s’est faite réunir annexer d’office
un dossier dont on ose enfin parler publier :
http://www.dna.fr/dossiers/2009/11-novembre-1918-en-alsace/