La messe n’est pas dite...
Excellent éloge d’un système Idyllique(! ?), du Chicago boy, ancien ministre du trés démocrate Pinochet, frère du président multimillionnaire actuel, nouveau Berlusconi des Andes.. 
Une autre messe :
-Fonds de
pension, piège à cons ? - : "Le travail de Frédéric Lordon examine les fondements sociaux, le
fonctionnement et les fragilités de ce que nous sommes maintenant
plusieurs à qualifier de « régime d’accumulation à dominante financière
», de « régime d’accumulation financiarisé », ou encore de « régime de
croissance patrimonial »"______________
Le krach boursier menace les retraites dans
de nombreux pays :
"Avec la crise, c’est tout le
système de retraites par capitalisation qui vacille. Aux Etats-Unis, la
Sécurité sociale permet de toucher une pension mais le montant octroyé,
correspondant en moyenne à 40 % du salaire, est souvent insuffisant et
tous les Américains n’y ont pas droit. La quasi-totalité d’entre eux
cotisent donc dans des fonds de pension. Soit dans des plans à
« bénéfices garantis », où le salarié verse une cotisation à son
entreprise qui s’engage à lui verser une retraite pour un montant fixé à
l’avance (si l’entreprise ne peut le faire, le Pension Benefit Guaranty
Corporation, un organisme d’Etat, prend le relais). Soit il décide de
placer son capital à sa guise dans un fonds non garanti mais plus souple
et souvent abondé par l’entreprise, comme les fameux « 401-k », et reçoit
à sa retraite le capital qu’il aura fait fructifier."Aujourd’hui la tempête financière dévoile
les failles de tout le système", conclut l’économiste Thomas Philippon, professeur à
l’université de New York. Les plans garantis "mettent en difficultés les entreprises. General Motors
en souffre dramatiquement aujourd’hui", indique-t-il, car ce
sont les sociétés qui doivent financer ces retraites alors que la crise
met à mal leurs revenus. Tandis que les plans non garantis pénalisent
les salariés. "Plus globalement, l’idée très en vogue
jusqu’ici de financer les retraites uniquement par capitalisation est
remise en question", estime M. Philippon.De fait, les
Etats-Unis ne sont pas seuls dans la tourmente. Tous les pays qui ont
opté pour un système équivalent, censé résoudre le casse-tête du
financement des retraites par répartition menacé par le vieillissement
de la population, sont concernés. Au Chili, où le système a été
privatisé dans les années 1980, les fonds de pension auraient perdu 20 %
de leur valeur. En Argentine, face à la déconfiture des fonds privés,
l’Etat a même décidé de nationaliser le système et d’utiliser les 26
milliards de dollars gérés jusqu’ici par les fonds pour créer un régime
public..."
Amen !