Bonjour,
Non ce qui pose problème c’est la confession ! Imaginez être obligé de
se confesser auprès d’un « sadique » qui est encore plus tordu que toutes
ses oauailles surtout que les enfants !!
L’absolution du complice dans le cas d’un péché de chair est déjà passible d’excommunication ispo facto. C’est une mesure disciplinaire parfaitement compréhensible car comme vous le dites vous même ça revient à anéantir la morale humaine au profil d’un illuminisme religieux décrédibilisant toute espérance théologale.
Un aspect du problème qu’il peut être
politiquement incorrect de rappeler : 80% des pédophiles sont des
homosexuels, et d’après Jenkins, 90% des prêtres condamnés pour
pédophilie et éphébophilie seraient homosexuels, ce qui ne veut pas
dire bien sûr que tous les homosexuels sont pédophiles.
Je pense que B16 a compris la nature de ce problème qu’il s’emploie
à corriger et qui est en partie liée à une confusion entretenue à une
certaine époque (années 60 et 70) sur la sexualité dans la société (en
général), et d’autre part, dans les séminaires post conciliaires, sur la signification du
sacerdoce dans l’Eglise (en particulier).
Cela dit, rien de définitif n’empêche de se poser en parallèle la question du célibat des prêtres.
(pour l’auteur) Un problème plus théorique, mais tout aussi grave pour les
catholiques qui veulent être cohérents : tout cela est très humain.
Comment faire la part des choses avec la croyance (explicitée ds le credo) sur la sainteté de l’Eglise ? C’est intéressant parce qu’à moins d’une purification de l’intelligence vous avez là un moyen fabuleux de faire tomber tout l’édifice dogmatique (donc toute la religion).
Quand à Hans Küng ...