Mon Péripatou
Faut pas être jaloux comme ça
Les copiés-collés, c’est souvent utiles , pour ne pas dire n’importe quoi, quoique j’évite ici d’en abuser, mais l’auteur est tellement mal informé...
Je suis un peu la situation au Chili
Je disais donc plus haut (désolé de me répéter) :
"..Depuis 1981, à
l’exception des 3,8 % de Chiliens qui parvinrent à conserver leur ancien
régime par répartition (parmi eux, les militaires et les policiers) et
des 3,5 % cotisant à la caisse des indépendants, l’ensemble de la
population active est obligatoirement affiliée à un régime par
capitalisation. Cependant, le marché de l’emploi est devenu si précaire
que seuls 11 % des salariés parviennent à effectuer des versements sur
une base mensuelle. Les statistiques communiquées par les AFP
elles-mêmes démontrent qu’en moyenne les deux tiers des assurés ont
cotisé moins d’un mois sur deux ; la moitié, moins d’un mois sur trois ;
et un tiers, moins d’un mois sur
cinq.
Dans les mégapoles des pays émergents, la frontière entre secteurs
d’activité formels et informels est de plus en plus floue. Des
millions
de travailleurs alternent contrats de courte durée et périodes de
chômage ou de travail indépendant, en attendant un emploi plus stable.
La précarité est encore plus patente pour les femmes, qui opèrent un
va-et-vient constant entre emploi salarié et travail au foyer. Dans un
tel contexte économique et social, un système prévisionnel reposant sur
l’hypothèse d’une manne générée par les intérêts capitalisés de
l’épargne salariale ne pouvait se
maintenir.
Après avoir entendu les critiques et recueilli les propositions
émanant entre autres de l’opposition de gauche, la présidente Michelle
Bachelet décidait, au début de 2008, d’instaurer un « filet de
sécurité »
garanti par l’Etat : une allocation publique de solidarité d’un montant
de 120 euros par mois, équivalant à 60 % des revenus salariaux les plus
modestes, et un complément alloué aux bénéficiaires des AFP recevant
des prestations inférieures à 315 euros.
L’adoption de ces mesures
prouve à l’évidence qu’une politique de retraite par capitalisation,
même menée dans les meilleures conditions, ne répond pas aux besoins
essentiels d’une population. Au Chili, elle laisse sans revenu les deux
tiers des retraités..."