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Commentaire de sisyphe

sur Le système privé de pension chilien sort indemne de la crise


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sisyphe sisyphe 1er avril 2010 05:07

@ jesuisunhommeivre

Tiens donc ; regardons y de plus près...

Évolution de la pauvreté dans le monde 

POO Selon un rapport de la Banque mondiale publiée le 26 août 2008, le nombre des pauvres dans le monde a diminué de 500 millions, et leur proportion dans la population totale est tombée de 52 % à 26 % entre 1981 et 2005. [6]

 % de personnes vivant avec moins de[7] 1981 2001 1.08$1993 40,4 21,1 2.15$1993 66,7 52,9

Ces progrès diffèrent selon les régions. L’Asie de l’Est affichait le taux de pauvreté le plus élevé du monde avec 80 % en 1981. Ce taux est tombé à 18 % et 600 millions de personnes y sont sorties de la très grande misère.

Rien que des pays libéraux ; dont, surtout, la Chine !! smiley smiley


Le taux de pauvreté recule aussi en Asie du Sud, en Amérique latine, aux Caraïbes, au Moyen Orient et en Afrique du Nord, cependant le nombre des très pauvres ne baisse pas.

Le taux de pauvreté de l’Afrique subsaharienne n’a pas diminué depuis vingt-cinq ans (50 %). Le nombre de très pauvres (en moyenne, moins de 0,70 dollar de revenu par jour) a pratiquement doublé, passant de 200 à 380 millions de personnes. En 2015, un tiers du milliard de pauvres du monde habitera l’Afrique subsaharienne[8].L

L’Afrique subsaharienne ; rien que des socialistes, c’est bien connu ! smiley smiley

Les inégalités régionales s’accroissent donc surtout aux dépens de l’Afrique noire. Si l’on prend l’indicateur de pauvreté à 1,08$. En 1981 un pauvre sur dix vivait en Afrique ; en 2003 c’est près d’un sur trois.

L’autre grande zone où la pauvreté s’est accrue regroupe les pays de l’URSS. Elle a explosé après l’effondrement du bloc socialiste de 1990,

Ah, merde ; pas de bol pour la démonstration !  smiley smiley


Cette mesure de la pauvreté et de son évolution contrarie l’idée popularisée dans certains milieux politiques que la situation économique se dégrade pour les plus pauvres du fait de la mondialisation et plus généralement du capitalisme ; elle suscite donc scepticisme et critique. Par exemple selon Thomas Pogge (un philosophe de la justice, et non un économiste)

« les méthodes de calcul de la Banque Mondiale sont extrêmement douteuses. Il y a des raisons de penser qu’avec une méthode plus plausible on observerait une tendance plus négative et une pauvreté beaucoup plus étendue (…) Tant que la méthode actuelle de la Banque mondiale et les données qui se basent sur elle conserveront leur monopole dans les organisations internationales et dans la recherche universitaire sur la pauvreté, on ne pourra pas prétendre prendre ce problème réellement au sérieux[9]. »

Pour ce qui est du système libéral, un autre angle d’analyse :

Si l’on regarde les modèles économiques sur lesquels s’appuient la croissance économique, on constate qu’ils cherchent à maximiser la valeur de la production à travers le produit intérieur brut, celle-ci étant liée aux facteurs de production et au progrès technique. Les deux facteurs de production principaux sont le capital et le travail. Cependant, du point de vue d’un entrepreneur, ce qui est important, ce n’est pas d’augmenter la valeur de la production (le chiffre d’affaires), mais de maximiser le profit, au besoin en diminuant la masse salariale. Ainsi, la recherche de gain de productivité peut s’accompagner dans certains cas d’une réduction des emplois, d’où du chômage et de la pauvreté.


Ainsi ;

Les appréciations divergent sur l’évolution de la pauvreté. En général, les interventionnistes étatiques ont tendance à la voir gravement croître (et à préférer les indicateurs relatifs) alors qu’au contraire les libéraux ont tendance à trouver que la pauvreté est plutôt en régression.

De même, le clivage est similaire sur les causes et les remèdes : les uns pensant que la pauvreté résulte d’un manque d’intervention des pouvoirs publics, les autres estimant au contraire que la meilleure façon de lutter contre la pauvreté est de laisser les institutions caritatives et les âmes charitables agir.

TOUS AUX RESTOS DU COEUR ET A LA SOUPE POPULAIRE ; le mot d’ordre des libéraux ! smiley

 

On notera, par ailleurs, que ce « rapport » de la Banque Mondiale, date de 2008, et que, lors du « sommet sur la faim », tenu en Novembre 2009, par la FAO (Food and Agriculture Organisation), dépendant de l’ONU, la constatation a été entérinée de l’accroissement de presque 10% EN UN AN de gens souffrant de la faim, portant le total à 1,02 milliard de personnes !

Sans doute l’extension du camp des pays socialistes, n’est-ce pas, jesuisunhommeivre ?

.
 smiley


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