Quand au soir des élections régionales Sarko se fut gavé de chocolats pour évacuer la frustration des résultats il en tomba malade. Son estomac, si délicat, ne supporta pas l’ingestion inopportune de plus d’un kilo de cacao.
Au l’instant où les premiers chiffres tombèrent sur les écrans des chaînes TV, le malheureux fut pris d’une violente crise de foie qui le contraignît à se réfugier aux waters. Pour faire caca.
Las, les huissiers trop occupés à alimenter en petits fours les invités présents ne trouvèrent pas le temps de renouveler les chiottes présidentielles en papier toilette. Et ce qui devait arriver arriva, Sarko ne put se torcher le cul après sa diarrhée mémorable. Coincé sur le trône, il ne pouvait plus gouverner.
Fort heureusement un major d’homme qui passait par là fut interpellé par des appels au secours venus des quartiers présidentiels. Ayant pris la mesure de la situation, et de sa gravité, le fonctionnaire s’empressa de fournir aux chefs des armées la matériel nécessaire à sa petite toilette.
« Quelle bande de connards ! », éructa le premier d’entre nous, « pas un pour s’inquiéter de mon absence. J’aurais pu y passer la nuit ! »
En récompense de son loyal dévouement le susdit major d’homme sera bientôt nommé préfet et décoré de la Légion d’Honneur.