Cela fait déjà 30 ans que les satellites observent ces phénomènes, les nouveaux satellites ne font que remplacer les anciens (la durée de vie d’un satellite est de 10 à 15 ans ) en offrant une meilleure précision et encore plus de données.
L’effet des aérosols d’origine industrielle est bien connu et quantifié depuis 15 ans, il a été démontré qu’ils ont un effet refroidissant et ils sont correctement pris en compte dans les modèles climatiques.
Quand aux nuages, leur influence sur le climat est bien connue et quantifiée aussi, mais ce qu’on ne sait pas encore c’est :
- quelle sera la répartition entre nuages hauts et bas à l’avenir en réponse à l’élévation des températures
- prendre en compte les nuages dans les modèles climatiques car les mailles de calcul sont beaucoup trop importantes
Le plus rigolo, c’est le résultat des expériences des derniers mois pour démontrer la validité de la théorie de Svensmark concernant l’influence des rayons cosmiques sur la formation des nuages : ils favorisent nettement la formation des nuages hauts donc le refroidissement c’est à dire l’inverse de ce qu’il escomptait pour expliquer le réchauffement en cours. C’était logique et prévisible car :
- les rayons cosmiques sont absorbés par l’atmosphère donc il ont une influence plus forte dans les hautes couches que dans les basses
- les basses couches sont naturellement bien pourvues en aérosols au point que l’apport du aux rayons cosmiques est négligeable
La théorie de Svensmark vient donc d’être invalidée en tant que cause naturelle du réchauffement climatique puisque qu’elle a l’effet inverse ce qui fiche par terre par la même occasion une bonne partie des élucubrations de MM Allègre et Courtillot dans leurs bouquins respectifs.
Conclusion : c’est le climategate qui est en train de se dégonfler.