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Commentaire de morice

sur Pétition contre Allègre et Courtillot : des climatologues français perdent tout sens de la mesure


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morice morice 2 avril 2010 19:22

pendaison deuxième saison ;


Il a occupé galement le poste prestigieux de président du conseil d’administration du Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM). Lorsque le problème de l’amiante commençait à exploser dans les médias, le futur ministre socialiste avait fait paraître dans « Le Point » du 19 octobre 1996 au nom du BRGM un article extrêmement critique à l’égard d’un rapport de l’Inserm démontrant les dangers de l’amiante : « Quant au rapport demandé à l’Inserm, qu’il me soit permis de dire qu’il ne brille ni par la rigueur scientifique, ni par le courage, ni par l’esprit d’initiative scientifique ». Pour ajouter en interview radio le lendemain : « C’est nul. Ce rapport n’est pas bon scientifiquement ». Voilà qui était plutôt net, comme opinion tranchée, mais sans argumentaire. Tout le contraire, donc, d’un esprit et d’une démarche scientifique. Une autre forme de négationnisme, tout simplement.

Le professeur Goldberg, directeur de l’unité 88 de L’INSERM, spécialiste de santé publique et d’épidémiologie sociale et économique, et auteur avec Denis Hémon du rapport incriminé, avait repris point par point les études épidémiologiques citées par Claude Allègre et en avait démontré aisément les erreurs et les omissions, notamment lorsque celui-ci affirmait qu’on ne trouvait rien de significatif chez les femmes vivant près des mines d’amiante de Thedford ou d’Asbestos, au Canada, deux sites de contamination cités en exemple par Allègre. « En fait, leur risque de mésothéliome est multiplié par dix », constatait sans ambage Goldberg, qui affirmait dés lors qu’il s’agit d’une pandémie à venir, pas moins. Ce que pensent aussi aujourd’hui les victimes françaises, venues manifester récemment à Douai contre la baisse de leurs indemnités. Ils étaient là aussi pour se rappeler au bon souvenir d’Allègre, qui le même jour... se faisait pincer au sortir du QG de Nicolas Sarkozy, à l’arrière de l’entrée officielle. Et pas pour lui proposer d’équiper tous les toits de Neuilly en plaques de fibro-ciment, je suppose.

qu’on le pende ou qu’on lui fasse une baraque en Eternit.

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