*précision :
Qui dit désordre
ou chaos suppose absence de contrôle ou d’organisation : je dis donc qu’apparent
chaos ne signifie pas absence de contrôle ou désordre réel
Une société d’apparence
ordonnée, organisée ou sous contrôle (modèle stable idéal : étatique, totalitaire, fasciste, etc…) ne l’est
réellement que si le conditionnement supporte en proportion le contrôle :
sans cela sous l’ordre apparent surgit le désordre spontané et induit par la
nature humaine réagissant (collectivement) à telle ou telle contrainte ou à succombant à telle ou telle pulsion (révolution, contestation, etc...).
Dans notre modèle
de société je soutiens donc que le désordre n’est qu’apparent ou voulu et
renforce le contrôle car plus désordre il y a plus les individus sous conditionnement
toujours croissant réclament de l’ordre (sécurité) : donc plus de
contrôle : la sécurité étant devenue l’obsession (perspective individuelle qui par addition impacte l’ensemble de la communauté : d’où intérêt de la fragmentation/parcellisation afin de saper les pulsions opposées d’ordre collectif (contestation) ) : sécurité économique, sanitaire,
écologique, existentielle…
L’insécurité ou son sentiment étant constante (impression
de désordre, chaos, non-contrôle, etc…) ne fait en fait que favoriser le
système actuel :
considérant que ce système se fonde sur une
mécanique d’exclusion (car non viable sinon : l’égalité voir une démocratie réelle est de fait
impossible dans ce modèle) : l’insécurité s’accroîtra et par la même mécanique citée ci-dessus :
le contrôle en proportion aussi s’accroîtra : donc d’un désordre apparent
nous aboutissons à toujours plus de contrôle et donc à l’Ordre : donc un
système toujours mieux organisé et un contrôle devenant autant total que global.