Merci, Wang, pour votre commentaire pertinent. J’ai commis certainement des erreurs épistémologiques dans mon modeste raisonnement pour relier les notions de verité, réalité, foi, croyances. Je voudrais bien connaître votre analyse de ces réflexions, je reconnais que ne suis pas particulièrement féru de philosophie.
Pour le reste, un problème moral si l’humain vit au-delà des 120 ans, parce que la bible trouve que c’est une limite infranchissable ? J’imagine que le héliocentrisme fut un problème moral, aussi.
Je pense tout simplement que n’importe quelle croyance a affreusement peur de la science. En effet, toute découverte scientifique majeure remet irrémédiablement en cause les écrits sacrés. Aujourd’hui l’Humain s’attaque au decodage des informations contenus dans l’appareil reproductif de la cellule, à la façon dont sont codés les protéines dans l’ADN et à leur production à l’intérieur du ribosome. Du point de vue religieux, c’est le code divin. Du point de vue scientifique c’est un répliquant, une machine capable de construire une copie conforme d’elle-même, le rêve des nanosciences. Percer ce code, c’est comprendre la Vie. Le changement du paradigme sera si violent que les religions risquent de perdre toute crédibilité. Les religieux le savent, et essaient de freiner ces recherches par des objections éthiques. Pouvoir modeler la Vie, c’est le monopole divin. Mais la morale, que fait-elle là dedans ? Vouloir percer le secret de la vie est-ce immoral ? Même si ça permet de sauver des vies et alléger des souffrances ?
Je me rappelle de l’histoire des premiers opérations du cœur. Avant on était persuadés dur comme fer que c’était impossible. On croyait que le cœur s’arrêterait dés que l’on le touchait.
Problème moral ?