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Commentaire de armand

sur « Projet Apache » : les ruses de Sioux de l'extrême droite


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armand armand 6 avril 2010 13:41

Le débat des sigles et des « pitch » publicitaires actuels rend inutile de fouiller cette symbolique, mais il faudrait rappeler que l’habitant de Paname en 1900 - nettement plus connaisseur de l’Ouest américain grâce aux (excellents) romans populaires de Gustave Aimard ou de Mayne-Reid - appelait « apache » le mauvais garçon car l’Apache (celui de Géronimo) passait pour le prédateur le plus méchant du Nouveau Monde, craint tout autant par le voisin indien que par le Gringo ou le Mexicain.
En effet, comme symbole de résistance, le Séminole serait plus adapté - quoique moins médiatique.
Pour des gens d’extrême-droite, célébrer l’apache de Belleville ou de Ménilmuche c’est comme glorifer le dealer ou proxénète des quartiers.

Mais l’extrême-droite a toujours eu une frange nihiliste, comme quand le marquis de Morès habillait ses troupes de choc (des chevillards de La Villette) en cowboys, et que le sieur Guéin soutenait le siège du Fort Chabrol.

A la même période, les anars de Sébastien Faure prêtaient main-forte aux sergeots du préfet Lépine pour les combattre.


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