Bien peu de solats allemands sont revenus des camps de prisonniers soviétiques, c’est un fait.
Quant à l’Ouest... Vous voulez rire ! Les prisonniers de guerre allemands, envoyés aux USA vivaient bien, recevaient des quantités de colis de la part des Américains d’origine allemande, célébraient même l’anniversaire d’Hitler... et faisaient la police idéologique chez eux, pour écraser toute dissension !

Pour les Indiens d’Amérique c’est trop compliqué pour se balancer des anecdotes. On attendra que quelqu’un nous fasse un article et puis on affûtera les couteaux à scalper. Pour résumer la complexité, il y a eu des expulsions et des traités brisés.... et en même temps un Indien pouvait atteindre un grade élevé dans l’armée U.S. comme le Major Général Parker, aide-de-camp de Grant et sachem iroquois pur jus.
 Pour ce qui est des Ottomans, vous ne pensez pas si bien dire - si l’empire ottoman n’avait pas été dépécé, le Proche Orient serait bien plus tranquille aujourd’hui. Si l’Autriche-Hongrie n’avait pas été dissoute, il n’y aurait jamais eu d’Hitler.
Ne confondez pas le génocide arménien - l’oeuvre des Jeunes-Turcs, laïcs et jacobins, qui ont fait leurs classes au Quartier Latin comme, bien plus tard, les Khmères Rouges - et l’affaire chypriote.

Au fait, 666, quand vous remontez dans le temps, vous avez l’air de tenir pour les Gaulois contre les Romains, mais avant les Celtes il y a avait des populations ibériques néolithiques que ces derniers ont ratiboisées... Et les Francs, alors, dont on tire le nom de France... ? Alors il faudrait savoir - à parti de quel moment on dit, stop, les peuples ne bougent plus, on fige les frontières et chacun chez soi ! J’ai ma petite idée sur la question, rapport à l’état de civilisation et de stabilité, et sachant que nomades et sédentaires n’ont jamais pu coexister sur les mêmes terres. Et savez-vous (vous le savez sans doute) que le « droit de conquête », dans toutes les sociétés traditionnelles, était considéré comme la légitimité absolue ? Le droit des peuples, en effet, n’est qu’une notion récente, et on ne peut, ex post facto, l’appliquer aux mouvements du passé.