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Commentaire de frédéric lyon

sur Les Palestiniens : un peuple avec des droits ou des individus avec des besoins ?


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frédéric lyon 8 avril 2010 16:13

Il n’y a pas de peuple « Palestinien », sauf à tordre le sens des mots. En revanche, sans doute y-a-t-il un peuple Lapon ou un peuple Breton. 


Car il y a une langue,une culture Lapone ou Bretonne propres, tandis qu’il n’y a aucune langue ou culture « Palestinienne » propre, il n’y a que des tribus et des clans Arabes qui parlent Arabe et sont de culture Arabe et qui vivaient dans cette région autrefois, sous la férule des Turcs leurs maîtres.

D’ailleurs le nom que ce soi-disant « peuple » s’est choisi trahit la manipulation historique et politique, car ce « peuple » ne peut en aucun cas être « Palestinien ». 

La Palestine géographique, c’est en effet la « terre des Philistins », or les Philistins étaient des Indo-Européens (et non des Arabes), probablement d’origine Mycénienne, qui n’ont été qu’un des nombreux peuples ayant occupé cette région de façon plus ou moins partielle et transitoire au cours d’une Histoire chaotique et le seul peuple qui ait vécu de façon continue dans la région est le peuple Juif. 

Ce sont eux qui ont nommé tous les lieux de la région, à commencer par leur Capitale : Jérusalem qui porte aujourd’hui le même nom qu’elle porte depuis au moins quatre mille ans. Tous les autres peuples qui ont occupé cette région n’ont été que des envahisseurs qui n’ont fait qu’y passer : Egyptiens, Perses, Romains, Grecs, Croisés, Turcs, Anglais et Arabes.

Seuls les Juifs ont toujours été là et les observateurs notent qu’au dix neuvième siècle les Juifs sont majoritaires dans la ville de Jérusalem où ils vivent esclaves des Turcs.

Quant aux Arabes, ils sont des envahisseurs comme les autres, ils ont chassé un envahisseur précédent, la ville de Jérusalem était Gréco-Byzantine lorsqu’ils l’ont conquise, avant d’être supplantés par d’autres envahisseurs, Turcs puis Anglais.

Les Arabes ont simplement rajouté un imbroglio à cette affaire, en faisant de Jérusalem, une ville ou Mahomet n’a jamais mis les pieds, une ville soi-disant « sainte » de leur religion. Une curieuse idée de leur part. Sans doute croient-ils que ce tour de passe-passe améliore la légitimité de leur revendications politiques.

Mais ce n’est pas le cas. 

En effet on notera que les musulmans veulent aussi accaparer Jésus-Christ, dont ils prétendent qu’il était un « prophète musulman ». Est-il nécessaire de dire que Jérusalem n’est pas plus une ville « sainte » de l’Islam, que Jésus-Christ n’était un « prophète musulman » ?

Et quelle est la situation aujourd’hui ?

Elle est très simple : Les Juifs ont créé leur Etat en application de la Résolution 181 des Nations-Unis de 1948, tandis que les Arabes n’ont pas créé le leur, en vertu de la même Résolution. Pourquoi ne l’ont-ils pas créé ?

Parce que la création de cet Etat aurait valu reconnaissance de l’existence de l’Etat d’Israël.

Bien. C’est leur affaire, mais ce n’est pas l’affaire des Israëliens qui n’ont nul besoin de cette reconnaissance aujourd’hui. Par conséquent de quoi parle-t-on ?

Personne ne le sait trop bien.

Cet article parait donc bien inutile car les Israëliens se moquent bien de la question de l’existence ou de la non-existence d’un Etat Arabe en Cisjordanie ou à Gaza. Ce n’est plus leur affaire et la sécurité de leur Etat ne dépend nullement de la création de cet Etat. 

La sécurité de leur Etat dépend uniquement de leur capacité à dissuader leurs ennemis à lui faire la guerre et cette capacité de dissuasion ne dépend pas de la création d’un Etat Arabe en « Palestine ».

C’est la raison pour laquelle la création de cet Etat dont on nous rebat les oreilles depuis soixante ans pourra sans doute attendre la création d’un Etat Breton ou Lapon. Après tout, si l’on considère toute cette affaire d’un point de vue historique, il est possible que les Arabes, comme tous les envahisseurs qui les ont précédés ou qui les ont suivis, repartent un jour là d’où ils sont venus.

Ou bien repartent ailleurs. Qui sait ? 



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