@ Emile Red, vous avez tout à fait raison sur le fond.
Mais cette histoire de charges est une question de forme qui découle des rêgles de la comptablité
Le fait que les salaires et charges sociales figurent en tant que charges se comprend par le fait qu’ils sont des dettes. Comme on ne sait pas différencier charges et dettes dans un bilan qui ne connait que l’actif et le passif, il faut bien mettre ensemble charges et dettes : le salaire des employés n’est pas un actif appartenant à l’entreprise mais un dû.
Ceci dit, c’est tout le discours que cette situation induit qui est en cause et sur lequel vous réagissez ici.
Et en prolongement des idées reçues, la plus grave à mon avis est la confusion entre demandeur et offreur d’emploi. Car en fait celui qui « offre » un bien ou un service n’est pas celui qui paie ! en matière d’emploi c’est donc le salarié qui est en situation d’offreur, et l’employeur en situation de demandeur. Mais le capitalisme a réussi à renverser les rapports en supprimant des emplois.
Ce tour de force qui consiste à détruire des emplois, et se faire appeler offreue d’emplois est l’une des plus énomes supercheries du capitalisme : de fait, le capitalisme détruit des emplois deux fois : quand il remplace des travailleurs par des machines, et quand il met sur le marché des produits moins chers que ne sauraient le faire des artisans.
Mais ce n’est pas la seule imposture : le capitalisme prétend produire des biens de consommation : en fait il détruit des biens utiles et modestes et des richesses naturelles pour les remplacer par des gadgets inutiles et périssables, et des machines sophistiquées énergivores et destuctrices d’environnement. La pollution, en détruisant les nappes phréatiques et les cours d’eau nous contraint à consommer de l’eau en bouteilles, donc du plastique.
Et ce n’est pas fini.