"Mais Internet a complètement modifié la
donne. On va vers une ère de « citizen journalism ». Les nombreuses
photos des manifestations iraniennes diffusées via Internet,
notamment facebook, en est l’illustration. Le régime iranien s’est
trouvé dépassé, alors qu’il pensait contrôler la situation en empêchant
les journalistes de sortir de leurs hôtels.«
Ne pas confondre le journalisme citoyen qui est en partie formé d’analyses argumentées et l’information ultra-simpliste façon twitter ou facebook, qui peut se prêter à toutes les manipulations et dérives.
Il apparait que Twitter en particulier a été l’objet à la fois de manipulations sophistiquées et d’interprétations partisanes. La presse a favorisé une interprétation à sens unique des évenements, et l’information »à la twitter" provenait surtout d’opposants qui n’hésitent pas à utiliser une propagande effrénée.
Dans cette affaire , il n’est justement pas question de journalisme citoyen, mais de l’exploitation d’ infos sommaires, parcellaires et non contrôlées ni relativisées qui seront reprises par la presse dans une vision pré-formatée. Cela montre que certains outils d’internet peuvent être instrumentalisés de la même façon que d’autres sources.
Alors que le journalisme citoyen collecte, recoupe, croise les sources, met en perspective.
Ceci est donc un parfait contre-exemple, qui pourrait se reproduire pour d’autres pays où internet n’est utilisé que par une petite partie de la population.
Mais l’avenir est effectivement au journalisme citoyen, à condition d’avoir une partie suffisante de la population concernée qui soit connectée, avec la confrontation de points de vue différents et des médias citoyens ayant ainsi la possibilité de croiser les informations et les sources.