Pourquoi dresser les vieux contre les jeunes ?
Les « vieux d’aujourd’hui » qui prennent leur retraite ne sont pas des nantis, ils perçoivent (issus du privé) entre -grosso modo- 50 et 80% de leur dernier salaire net. Pendant toute leur vie, ils ont cotisé pour que leur père et mère partent avec parfois près de 90% de leur dernier salaire net. A qui la faute ? Demander aux gestionnaires des caisses (CFDT/CGT... et Patronat) pourquoi ils n’ont pas anticipé ? Peut-être pensaient-ils qu’une immigration massive résoudrait le problème, en oubliant simplement de tirer des plans sur la comète en matière de croissance.
Et puis, questionnons aussi la Gauche, le champion des avancées sociales qui a ramené l’âge de départ à 60 ans sans prévoir le financement à seulement 10 ans, qui a fait fuir les entreprises avec les congés supplémentaires et l’inénarrable semaine de 35 h.
Parlons aussi de tous les régimes particuliers déficitaires qui sont venus grèver les comptes des caisses des salariés et posons la question à ceux qui se plaignent d’avoir une retraite misérable : « Combien d’années de cotisation ? ».
Alors des solutions, il y en a, des plus ou moins bonnes, mais la première à mettre en oeuvre est la suivante :
- tous les salariés du privé et du public quelle que soit leur fonction sont gérés à partir d’une seule et même formule. (fonctionnaires, cadres, ouvriers, entreprises publiques, députés, sénateurs...), tenant compte des montants cotisés éventuellement plafonnés, du nombre d’années de cotisation et de l’âge de départ. On verra alors, si certains, si enclins à revendiquer la fraternité, sont prêts à passer à l’acte.
Une fois cela fait, on fera le point de ce que l’on décide de verser, ce qui manque et comment le financer sachant que lé répartition sera de facto insuffisante.
Quant aux Rouges écarlates toujours prompts à règler leurs problèmes en allant se servir dans la poche des autres, il finiront rubiconds car d’une façon ou d’une autre ils y laisseront des plumes , comme tout le monde.