@ Daniel Arnaud
Je partage volontiers votre analyse.
Je mets seulement l’accent, personnellement, sur le remède à la carence majeure qu’il m’a été donné d’observer et qui ne coûte pas un sou : une volonté politique d’assurer l’ordre dans un établissement par le simple respect des règles.
Mais vous savez comme moi, que dans la perspective d’une privatisation, plus il y aura du désordre dans un établissement, plus les familles se détourneront de l’École publique vers le privé.
Il faut garder à l’esprit le fameux rapport de l’OCDE de 1996
intitulé d’un euphémisme mystérieux, «
La
faisabilité politique de l’ajustement » : il fournit le mode d’emploi qui vise à amoindrir la
qualité du service public pour rendre désirable sa privatisation sans provoquer
de révoltes chez les usagers. C’est écrit cyniquement en toutes lettres page
30 : « Les familles réagiront violemment à un refus
d’inscription de leurs enfants, mais non à une baisse graduelle de la qualité
de l’enseignement et l’école peut progressivement et ponctuellement obtenir une
contribution des familles, ou supprimer telle activité. Cela se fait au coup
par coup, dans une école mais non dans l’établissement voisin, de telle sorte
que l’on évite un mécontentement général de la population. » Paul Villach