@distance,le parano de service qui n’y connait rien à l’islam.
« Sa religion est sage, sévère, chaste, et
humaine : sage, puisqu’elle ne tombe pas dans la démence de donner à
Dieu des associés, et qu’elle n’a point de mystères ; sévère,
puisqu’elle défend les jeux de hasard, le vin et les liqueurs fortes,
et qu’elle ordonne la prière cinq fois par jour ; chaste, puisqu’elle
réduit à quatre femmes ce nombre prodigieux d’épouses qui partageaient
le lit de tous les princes de l’Orient$ ; humaine, puisqu’elle nous
ordonne l’aumône bien plus rigoureusement que le voyage de la Mecque.
Ajoutez à tous ces caractères de vérité la tolérance », « Il faut prendre un parti » (1772), dans Œuvres complètes de Voltaire, Voltaire, éd. Moland, 1875, t. 28, chap, p. 547
HEGEL :
”Mais l‘islam n‘est pas cette immersion contemplative des indiens ou des moines dans l‘absolu, la subjectivité est ici au contraire vivante et infinie, une activité qui, en sortant dans le monde profane nie celui-ci et ne devient effective et médiatrice que dans l‘affirmation qu‘il faut exclusivement vénérer l‘Unique. L‘objet de l‘islam est purement intellectuel, il ne tolère ni image ni représentation d‘Allah : Mohammed est prophète, mais un être humain et en tant que tel n‘est pas exempt des faiblesses humaines. Les principes de l‘islam contiennent ceci, que dans la réalité rien ne peut devenir fixe, mais que tout part dans l‘espace infini de l‘univers de manière active et vivante, et c‘est ainsi que la vénération de l‘Unique reste le seul lien qui doit donner cohérence au tout. Dans cet espace, dans cette puissance disparaissent toutes les bornes, toute différence nationale et de caste ; aucune tribu, aucun droit politique de la naissance ou de la propriété n‘ont une valeur sauf l‘homme en tant que croyant. Vénérer l‘Unique, croire en lui, jeûner, se défaire de la sensation corporelle de sa particularité, donner des aumônes, c‘est-à-dire se sevrer de la propriété particulière"