« Il y a un risque majeur de détérioration des relations et de basculement de la Turquie dans l’islam radical. Leurs voisins sont quand même : la Syrie et l’Iran. Franchement avant de renoncer à leur entrée, il faudrait y réfléchir à deux fois. »
Je ne me prononcerais pas sur « le risque de basculement », dans ma jeunesse le pays était musulman comme la France est chrétienne aujourd’hui. Avec des bouffeurs d’imans à tous les coins de rue, des tavernes et mêmes des vignobles pas si dégeu que ça... Les pubs de bieres rivalisent avec celles pour les banques à la télé et les prostituées sont examinées toutes les semaines par un toubib de la sécu...
D’ailleurs en parlant de ces dames... La championne des contribuables à été pendant des décenies « la » mère maquerelle d’Istanbul à qui le fisc remettait une médaille tous les ans...
Pour un pays musulman au sens ou vous l’entendez ici, ca fait désordre 
Par contre il y a une donnée que vous oubliez tous d’intégrer en parlant de la Turquie....
C’est un pays rectangulaire, dont le coeur économique est dans un des coins en Europe. Istanbul est géographiquement en Europe, pas en Asie.
Il y a pratiquement autant de distance entre Istanbul (le vrai coeur du pays) et Berlin (2000 Km) qu’avec Teheran (1700 Km). Sans parler du fait que l’est de la Turquie est plus proche des Alpes que de la Beauce. Avec une altitude moyenne de 4.000 metres, je ne vous explique pas comment il est aisé d’aller vers l’Iran.
Si vous rajoutez à ça le fait qu’il y a au moins une 20aine de lycées étrangers (dont une moitié de français !) dans la ville, et que toute l’élite est formée dans ces lycées... Il y a vraiment très très peu de chances que la Turquie se rapproche de l’Iran. Qui plus est même les religieux Turcs haissent les Iraniens qui sont des « mauvais shiites » alors que les Turcs sont des « bons sunnites ».
Le sultan Ottoman était même pendant des siècles le « Commandeur des Croyants » i.e. le Pape des musulmans.
Et pour couronner le tout, pendant des siecles, les Ottomans ont eu deux ennemis principaux, les Russes et les Persans. Il est des habitudes dont on ne se débarasse pas facilement 