La répartition du travail est un leurre dans la plupart des cas.
Mettez-vous à la place de l’employeur d’une PME par exemple en face d’un surcroit de travail. Une embauche signifie du temps à consacrer à la paperasserie (contrat, assurances, URSSAF etc.), du temps pour briefer le nouvel arrivant sur son environnement de travail, et du temps pour vérifier derrière - tout au moins au début. Pas évident. Un employeur regardera toujours s’il peut organiser quelque chose en interne d’abord. Un salarié déjà en place connaît les clients, les produits, les bases de données et les manières de faire de l’entreprise, il connaît les fonctions de tous et sait à qui s’adresser pour tout problème. Les CDD et l’interim viendront toujours en dernier recours.
Mieux que la répartition du travail, il faut viser la croissance - qui ne peut être créée que par les entreprises (pas par le gouvernement, pas par les syndicats et autres « partenaires sociaux »).
Ce dont les entreprises ont besoin, c’est qu’on arrête de les emm. avec toujours plus d’obligations, de lois, de dispositifs fiscaux sans cesse modifiés, de quotas, de types de contrats aux règles touffues, de pénalités diverses, de cotisations punitives etc. - et qu’on leur laisse le temps et les moyens de développer leur activité le plus possible, et au final de créer des emplois. D’autres pays l’ont compris. En France, on regardes les entreprises comme des ennemies du peuple.