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Commentaire de Voris

sur Une nouvelle photographie d'Arthur Rimbaud adulte


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Voris 15 avril 2010 14:16

La quête de l’achèvement ? De la réalisation de rêves d’une vie antérieure ? L’appel de l’exotisme ?

On se dit « rien ne vaut d’être possédé » mais l’on reste cloué sous son poids de choses. La lunette de nos astronomes ne donnent plus que sur des cauchemars sans tête que l’on juge élégants.

Il y a bien cet Ailleurs qu’on suppose mais on a beau faire, on reste toujours dans la boue. Je donnerai le nom d’Humanité à cette argile qui n’aboutit pas.

Un soir, dans le fond d’une auberge, je me suis souvenu des fleuves, des fleuves descendant les fièvres et qui mouraient dans la folie. Alors, j’aurais voulu toutes les femmes, toutes les vies, et des voyages jusqu’au bout des rues. Avec la mer à regarder, le soleil et rien d’autre...

Ce soir, s’il entrait un oiseau, si un mot me tend la main, je partirai. J’aurai pour alliée la guêpe bleue dans l’herbe où se trame une orange, les senteurs des mésanges, les arbres à sourires. Là-bas, ces paysages frappés de paons, de lamas de couleurs et d’oiseaux caressants.

Voris.


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