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Commentaire de remiaufrere

sur Conflit SNCF : raisons syndicales et solutions !


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remiaufrere remiaufrere 15 avril 2010 16:38

MERCI POUR VOS REACTIONS  !!!

Chaque fois que je rédige un petit texte sur la situation du transport ferroviaire et du monde cheminot, je sais que je vais déchainer les passions.

Ce n’est pas mon objectif, c’st un constat. Ma volonté est d’informer et d’apporter une analyse personnelle dont je porte l’entière responsabilité.

Cela prouve (au moins) une chose :
en France, on aime le train !

Notre pays (et ses citoyens) a un attachement fort à ce mode de transport.

Cela n’empêche pas certains d’entre eux de (tour à tour) détester les cheminots, les adorer, critiquer leurs conditions sociales (droits et devoirs), les dénigrer en inventant même des « primes charbon » et même (talent imaginatif) des « primes pour absence de primes », sans omettre les 3000/4000 euros mensuels pour tous les conducteurs (super le paradis social !)...
On finit par s’étonner d’avoir si peu de candidats (es) à l’embauche pour travailler quelques soient le jour, l’heure, le temps, les décalages dans l’organisation du rythme de vie.

Le train, les cheminots, les usagers (ou les « clients » comme dit le Président de la SNCF), c’est une histoire d’amour orageuse, du « je t’aime moi non plus » mais qui est réaffirmée lorsque l’on part au-delà des frontières nationales et/ou européennes.

Ce mode de transport est emblématique du « service public ferroviaire républicain » !

Du service « public », que va-t-il advenir car on lui demande tout et surtout son contraire !

Les passions françaises pour le fer sont forcément contradictoires...

On veut qu’il n’y ait jamais de grève tout en se félicitant que les cheminots fassent grève à notre place (cf. 1995, 2003 ...) lors des conflits sociaux qui posent le problême du choix de société par rapport aux retraites par exemple.

On lui demande de « dégager un »bénéfice net d’exploitation« en comprimant ses coûts de fonctionnant, tout en revendiquant dans toutes nos régions des gares partout et des trains qui s’arrêtent null part pour répondre à »l’aménagement du territoire« .

On lui impose la »concurrence libre et non faussée« à la sauce bruxelloise en exigeant qu’il demeure un »service public" intégré sans poser la question de son financement.

Parce qu’on l’aime et qu’on le déteste, parce qu’on reconnait sa haute technicité tout en critiquant sa conflictualité sociale, ne lui demande-t-on pas plus que ce qu’il peut donner avec les moyens (forcément réduits) qu’on lui accorde ????


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