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Commentaire de Georges Yang

sur Les féministes et la paupérisation du plus vieux métier du monde


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Georges Yang 16 avril 2010 16:12

Si tout le monde est d’accord pour lutter contre le proxénétisme, les avis divergent concernant la prostitution
Les abolitionnistes sont trop souvent des moralistes qui voit la sexualité rémunérée comme anormale, alors que rien n’est gratuit, ce qui semble l’être est sponsorisé à des fins publicitaires ou électoralistes voire les deux (cf les Nuits Blanches)
On paye pour tout , alors pourquoi pas pour du sexe
Et puis où vont aller les moches, les timides, les maladroits, les vieux ?
Sans parler de ceux qui apprécient le paiement de l’acte pour ne pas s’investir dans une histoire sentimentale
Que dire de la bourgeoise, de l’étudiante, de l’employée que l’on emmène en week end à Deauville, manger des fruits de mer, de celles qui acceptent bijoux et cadeaux et qui coûtent finalement plus qu’un coup pressé rémunéré ; et en plus , elles se permettent souvent en plus de faire la gueule !
C’est l’interdiction, la clandestinité, les rafles de police qui alimente le proxénétisme
Plus la prostitution sera libre, moins le proxénète sera utile, avec ou sans maisons closes.
Et puis, il ya une certaine haine des hommes de la part de certaines féministes qui se donnent le droit de parler au nom des filles de joie qui sont à la peine

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