En recherchant parmi des anciens messages, j’ai retrouvé la réponse d’un espérantiste allemand, qui connaît le français, à visiter le fil de discussion d’un de mes articles et à donner éventuellement son avis. Il m’avait répondu (traduction de l’espéranto) :
"Je suis allé à l’adresse indiquée et j’ai lu au moins une partie des nombreux textes. Je connais un peu le français pour l’usage quotidien, et j’ai même lu tout un livre en français ( Robineau : Et leur vie, c’est la terre).
Cependant je ne peux pas commenter en français. Pourquoi ?
Je n’ai pas assez bien compris la langue difficile, de haut niveau, des commentaires.
Ça me démontre à nouveau : les langues nationales sont quelques fois plus difficiles à apprendre que l’espéranto.
Bien que j’aie appris l’espéranto durant beaucoup moins de temps, je peux nettement mieux suivre des textes compliqués.
Lorsque l’on compare la facilité et la difficulté respectives des langues, on ne juge trop souvent que la langue simple, par exemple le problème de commander une bière ou de saluer ou de faire « small talk » (bavardage, « babilado » en espéranto). C’est facile en toute langue.
En espéranto, c’est possible après peu d’heures d’étude."
J’ajouterai quand même que la langue des commentaires est souvent loin d’être d’un niveau élevé, c’est même parfois très bas. Nous sommes ici entre francophones, pour la plupart natifs, et l’on sait ce qui se passe lorsque des gens de diverses origines ajoutent leurs propres erreurs et confusions dans des échanges internationaux. Dans les forums en espéranto, tout est plus facile.
Ceci dit, le sujet du présent article est le 15 décembre. Et, justement aujourd’hui, pour la première fois au Nigeria, jusqu’au 17, un congrès d’espéranto se déroule à Badagry (Lagos : “Nigeria French Language Village Badagry”). Encore un pays, anglophone de surcroît, qui s’ouvre à la Langue Internationale...