Monolecte, bonjour
En préambule, je tiens à souligner que votre billet sur « La démocratie » vous a distinguée à mes yeux, parmis la pléthore d’auteurs non moins talentueux, mais signe votre originalité, votre mordant et votre capacité d’indignation qui demeurent intactes.
Vous ne croyez pas si bien dire ! La clé de la spoliation est le temps de cotisation.
Quid de la retraite intouchables des parlementaires ? Un mandat ( de 5 ans) et l’élu touche 1 572 Euros à vie.
Deux mandats ? Bingo, il double la mise à 3 144 Euros.
Le régime parlementaire est le plus avantageux qui soit. Il n’y a pas mieux en France. Et de justifier leur système scandaleusement avantageux par la précarité de leur mandat et ne rigolez pas : par la pénibilité.
Poser son fondement quelques heures sur les bancs des Assemblées à écouter de sempiternelles rhétoriques politiciennes, en voilà un dur métier à vous flanquer des hernies discales, à vous brouiller prématurément la comprenette.
Et le pire, « des sessions de nuit, et peu de jours de vavances. » et voilà nos politiques près de l’agonie.
De 55 ans, leur retraite est passée à 60 ans et ils parlent de la nécessité de réformer la durée de cotisation et l’âge de la retraite des français et de sauvegarder la leur. Allons donc, charité bien ordonnée commence par soi.
Pour continuer à entretenir tout ce petit monde sur un grand pied, qui va bosser plus longtemps ? Toujours les mêmes. Nous.