A l’auteur, sur le plan des principes et en fonction des comparaisons internationale on ne peut qu’être d’accord assez d’accord avec vous. La France a trop d’agents publics trop payés, trop bardés d’avantages et peu organisés productifs et efficaces.
Cependant, il est au moins partiellement vrai qu’ils ne sont pas les seuls responsables. Il est évident qu’il ne sont en rien préparés ou réellement aidés à passer à d’autres modes de fonctionnements.
En revanche ils sont extrêmement bien préparés à être revendicatifs de manière efficace. Même si en principe ils sont censé être aux ordres du pouvoir politique, il est légitime qu’ils défendent leurs propres intérêts.Il y a le souhaitable et le possible. Et même si cela ne l’était pas, on ne réforme pas des organisations avec la seule force et sans un minimum de participation des impétrants sans dégâts et disfonctionnements.
Pour le moment, il me semble que l’on va aussi loin que possible dans le sens des réformes. Sarko fait ce qu’il peut pour enrayer une hausse des effectifs sans contrôle et faire passer une partie de l’emploi public hors d’un statut trop immobilisant. La gauche de son côté me semble-t-il, va presque aussi loin qu’elle peut dans l’acceptation de ces réformes qu’elle sait indispensables. Il n’y a pas de grêves massives et systématiques. Elle y a du mérite parce qu’il s’agît des intérêts personnels de ses militants et électeurs. Elle y prouve aussi à nouveau ses égoïsmes puisque le marché est en gros de laisser leurs avantages aux sortants et de se rattrapper sur les entrants.

Enfin, ne parler que des fonctionnaire, c’est laisser de côté de l’ordre de 1,5 millions d’employés des secteurs associatifs sanitaire et social non fonctionnaires statutaires ou la gabegie n’est pas moindre tant s’en faut et qui vivent aussi des fond publics. Il parait que l’on va réduire le nombre de subventionnés de 25 000 à 5 000 avec des conditions d’efficacité.

Tous cela fait quand même beaucoup de chantiers majeurs et pas simple en peu de temps.

Enfin, la diminution du nombre est sans doute souhaitable mais est un pis allez. Au fond peut importe leur nombre si le service fournis était remarquable. Faire de nos administrations des organisation efficaces au service de la nation serait en fait plus important. C’est le rapport qualité prix qui pose surtout problème. La baisse du nombre entrainera plusd ’efficacité et de productivité, mais les mesures allant directement dans ce sens sont au moins aussi souhaitable que les mesures quantitatives, mêmes si elles ont encore plus difficiles à appliquer. je pense aussi qu’elle recueillerait plus d’adhésion des fonctionnaires en tous cas hors syndicats ;