En ce début de 21ème siècle, une nouvelle race d’hommes est née. Nous avons eu les cro-magnons et leur massue à abattre les mamouths, les machos, les empêcheurs de tourner en rond et bien maintenant, en exclusivité,
pour le prix d’un nous avons acrochez-vous bien, Mesdames les suceuses de pognon et les veuves joyeuses, voilà les Pleureuses !
Ils sentent bon car les rayons cosmétiques du super-marché du coin n’ ont plus de mystère pour, ils sont fragiles, car ils travaillent au bureau sous la faible lumière de la lampe de bureau. Ils ne fendent plus de bûches pour alimenter le foyer conjugal. Ils ont perdu leurs attributs masculins, c’est à dire, la clé de la belle bagnole (reprise par la maison de crédit pour traites impayées) et le pc portable (au chômage, ils n’en ont plus besoin).
A une époque, les hommes, ceux d’avant, ne se laissaient pas compter de fariboles par une nana, c’était un « va dans ta cuisine voir s’ y j’y suis » ou « va t’occuper de tes gosses » et ils se retrouvaient entre mecs pour une partie de cartes au bistrot du coin.
Comme tout à changé, brusquement.
Je ne sens plus le fumet infect de la gauloise finissant de se consumer au coin du bec du dit mec. Plus de machos remontant son pantalon sur ses bijoux de famille.
Depuis, les bijoux sont revendus pour payer la pension alimentaire des mioches qu’elle lui a fait dans le dos, la s...
Ils ont appris en regardant bien les femmes, une nouvelle arme de guerre, les larmes au coin des yeux et le mouchoir en papier bien en évidence.
Des pleureuses, je vous dis ma brave dame. On a mal négocié notre liberté, c’est t-y où qu’on a foiré ? Comment retrouver nos hommes, les vrais ?
Françoise