Bonjour, je ne suis pas (encore) spécialiste de la question mais le concile V2 a contribué à approfondir la doctrine sur plusieurs points et notamment ceux que vous mentionnez.
Au même titre que le Concile de Jérusalem a donné l’interprétation authentique des prescriptions de la Loi, et que celui de Trente a précisé les choses sur l’Eucharistie et sur ce qu’est le salut (justification par la foi vive). Pour ne citer que ces deux là.
Pour V2 en résumé (ne me demandez pas les références) :
1° L’homme est par nature un être
libre et la liberté religieuse est une condition de sa nature.
2° L’Ordre des évêques est un ordre
indépendant, radicalement non réductible à l’Ordre des prêtres,
quoiqu’en dise saint Thomas d’Aquin.
3° Le mariage est ordonné 1° à l’amour réciproque des
époux et 2° au don de la vie (et non à la procréation et à
l’assouvissement du désir, comme l’enseignait saint Thomas d’Aquin).
4° Les religions autres que le
christianisme possèdent en elles des « semences de l’Esprit saint » qui
disposent les âmes des non-chrétiens au salut.
5° Nous
devons tenir que Dieu proposera à tous, sans exception, la possibilité
d’être sauvé par l’entrée explicite dans la CHARITE (ce qui ne veut pas
dire que tous accepteront ce salut).
6° Le sacrement de l’eucharistie a pour
but l’union par la charité de Dieu et de l’homme (et non seulement la
glorification de Dieu).
7°
L’infaillibilité pontificale s’exerce de manière extraordinaire,
solennelle ou ordinaire (voir définitions du Concile).