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Commentaire de JL

sur En finir avec le chantage de la dette publique


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Francis, agnotologue JL 21 avril 2010 22:40

@ JPCA, les revenus financiers ne sont pas la rémunération d’un effort  : ils sont un produit du capital, une forme de capital, mais la différence entre le capital et les revenus financiers au titre de la dette est que les revenus sont contrôlés par l’Etat, pas le capital : les propriétaires de capital peuvent décider de s’expatrier, comme c’est le cas vis-à-vis de l’ISF.

Maintenant, si l’idée est de taxer le montant des créances (on parle bien de la dette) cela revient au même : 3% du capital = 50% des intérêts si les intérêts sont de 6%.


Sur la progressivité : si nous parlons des revenus du travail, je suppose que vous ne remettez pas en question la progressivité ? Il est clair que taxer d’un même taux les bas et les hauts revenus nous mène de Charybde en Scylla : ou bien le taux sera toujours trop élevé pour les bas revenus, ou bien il sera trop bas pour les hauts revenus, et ne remplira pas les caisse, ni dans un cas ni dans l’autre. Vous trouvez la progressivité vexatoire ? Vexatoire pour qui ?

Quant à la progressivité sur les revenus financiers, j’avoue que je n’ai pas d’avis. taxer à 100% les revenus de la dette, cela reviendrait à considérer que l’on a affaire à des prêts à taux zéro. C’est un moindre mal pour les prêteurs que de ne pas leur rembourser la dette, non ? Et forcément, 100% c’est un taux unique ! 

Ps. J’avoue que je suis étonné par votre question.


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