En juillet 2001, un rapport du PNUCID (aujourd’hui ONUDC), établissait que les talibans avaient éradiqué plus de 90% des cultures de pavot... plante qui fournit l’opium qui est ensuite raffiné en héroïne.
Depuis l’invasion de l’Afghanistan, la culture du pavot a reprit de plus belle pour atteindre des records de production, et ce malgré la présence des forces de l’OTAN. Les premières victimes sont les afghans dont le nombre de toxicomanes ne cesse de croitre. Pour les stratèges de l’OTAN, un toxicomane afghan vaut mieux qu’un résistant potentiel ? Sans doute.
Cette épidémie de toxicomanie s’est aussi propagée en Russie, le voisin, qui est responsable de la propagation du HIV dans ce pays. On voudrait destabiliser ce pays que l’on ne s’y prendrait pas mieux. On comprend mieux l’exaspération de Viktor Ivanov et des autorités russes.
De surcroit, cette drogue afghane se négocie en dollars UNIQUEMENT. Ce trafic permet-il de renflouer les banques US à court de liquidités ? Après la crise des subprimes, la lessiveuse doit tourner à plein régime.
Et tant pis pour les toxicos des banlieues européennes, autres victimes collatérales de ce manège infernal.