Bonjour Bernard Dugué, vous avez peut-être remarqué que j’ai posté sous cet article, bien que ne l’ayant pas lu. Mais vous aurez remarqué aussi que dans mes posts, je ne portais aucun jugement sur votre texte. Ceci dit, je pense que ce n’est pas vous qui me jetterez la première pierre.
Ce que je voudrias dire au sujet de la polémique dont il est question est celle-ci : il est de notoriété publique que la psychanalyse est inefficace contre les perversions. La question que je me pose est celle-ci : les pervers narcissiques sont-ils des pervers au sens de la définition à laquelle renvoie cette impuissance ?
Dans ce sens, j’émettrais bien une hypothèse : les pervers narcissiques ne formeraient-ils pas le gros des troupes anti-psychanalystes ?
Il me paraît évident qu’un pervers narcissique ne peut pas, par définition, reconnaitre la psychananlyse. Cette affirmation pourrait faire l’objet d’un débat auquel il me plairait de participer mais je ne saurais l’initier.
Sous un autre fil, j’avais fait un parallèle entre Freud et Pasteur : je crois pouvoir dire sans me tromper, que Freud et Pasteur étaient deux grands pervers narcissiques, et je ne trouverais pas incongru que le père de la psychanalyse fut lui-même un individu résistant à la psychanalyse. D’ailleurs, le seul psychanalyste qu’il ait jamais reconnu a été lui-même : il s’est « auto-engendré » ce qui est, sauf erreur, une caractéristique commune à la croyance de tous les pervers.