Je suis comme Dugué, je n’ai pas lu Onfray mais...je l’ai écouté à la radio. Et comme Dugué, j’ai des intuitions. Mon intuition me dit que Onfray est le seul philosophe contemporain qui pose des questions (l’essence de la philosophie, tout de même) sur des sujets qui concernent tout un chacun, d’une manière accessible à un grand nombre et qu’il est compris par beaucoup plus de gens qu’une Elisabeth Roudinesco, un BHL, un René Girard ou un Claude Levi-Strauss...
Quant à la critique de Freud, elle ne date pas d’aujourd’hui et dans les années 60, nous féministes lui avions taillé un costard pour avoir traité les femmes de « continent noir », les avoir ramenées à l’envie de pénis, au complexe d’œdipe, etc.
Il est vrai aussi que les gens qui n’ont pas lu Freud, comme les soviétiques, ne voient chez lui qu’un obsédé du sexe.
Comme j’ai un peu lu Freud, je peux dire que tout n’est pas à jeter sauf l’intégrisme freudien, tout comme on peut rejeter l’intégrisme lacanien, foucaldien ou onfrayen.
En posant les bases de la psychanalyse, Freud a fait plus de bien que de mal.
L’essentiel étant l’ esprit critique et de garder en tête que rien n’est tout noir, rien n’est tout blanc mais qu’il y a toujours quelque chose d’intéressant à glaner dans la pensée.